La découverte d’un lieu musical incroyable par Frédéric Thiphagne

La découverte d’un lieu musical incroyable par Frédéric Thiphagne
A noter que la découverte de Frédéric Thiphagne n’est pas unique, car quelques années plus tard, un autre lieu s’est fait découvert avec plus de 50.000 vinyles en train de moisir dans un quartier de Newton Heath en Angleterre.

En effet, Frédéric Thiphagne, le photographe, écrit sur son blog intitulé « les mains noires » ce qu’il a pu immortaliser, du moins ce qu’il a pu photographier pour se souvenir des tonnes de disques vinyles vouées à disparaitre.
Frédéric Thiphagne et son entrepôt de disques
Un appel anonyme a averti Frédéric Thiphagne sur l’existence d’un entrepôt abandonnécontenant des disques par milliers. C’était en 2009. La source d’information a avisé le photographe que le bâtiment devait être détruit, les vinyles y comprises, dans 15 jours au plus tard. Il lui a été demandé également de garder secret le lieu, mais qu’il fasse juste les nécessaires pour mémoriser par des photos cet entrepôt de disques qui démontre un spectacle silencieux. Il a été informé qu’aucun vinyle ne devait pas sortir du bâtiment, pour des raisons qu’il ignorait. Il a été vraiment attristé, car il ne peut faire autre que photographier les disques en voie de disparition. Frédéric Thiphagne pensait qu’il était en train de rêver, que seules les photos allaient matérialiser ce rêve. Il pensait que cet entrepôt aurait pu faire le bonheur de plusieurs collectionneurs, mais il n’a pas pu rien faire.
Des perles musicales réunies en un seul et même endroit
La découverte de Frédéric Thiphagne date le mois de septembre 2009, mais il n’a pas sorti les photos sur son blog qu’en 2013. Ces photos représentent des perles musicales réunies en un seul et même endroit, qui, d’ailleurs et malheureusement, n’existe plus. C’est inconcevable de détruire ou de faire détruire des tonnes de disques qui véhiculent de la bonne musique contemporaine.

En effet, le message du photographe s’adresse à toute personne amatrice de musique et curieuse d’images afin de faire une réflexion sur tel catastrophe. Est-il propice de réunir en un seul endroit les richesses telles que ces vinyles qui ont disparu, ou y a-t-il d’autres moyens pour les sauver. Il paraît que Frédéric Thiphagne parle dans le vide car en 2016, un autre endroit à Manchester a rassemblé plus de 50.000 vinyles en train de moisir.
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